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mardi 13 septembre 2022

Gouvernance et Disruption

Gouvernance et Disruption quel liens ?

Le concept est rapproché de la destruction créatrice théorisée par Joseph Schumpeter. Clayton M. Christensen estime toutefois que « la vision de Schumpeter de l'innovation comme processus de « destruction créatrice » était avant tout descriptive. La causalité n'est pas celle proposée par Schumpeter. Si la destruction l'emporte sur la création, c'est parce que nous n'investissons pas assez de capital dans les innovations disruptives ».



L'innovation disruptive pour relancer la croissance en panne ?

Oui, mais à condition de ne pas en avoir peur au prétexte qu'il semble à court terme négatif pour les emplois existants. La disruption permet de faire émerger de nouveaux modèles et crée des marchés plus vastes en rendant moins chers et plus accessibles des produits et des services là où il y a des rentes de situation ou des oligopoles non transparents. C'est une transformation fondamentale, radicale et irréversible du système capitaliste. Les disrupteurs sont des innovateurs qui cherchent des solutions aux problèmes qu'ils rencontrent.

Cela suppose une nouvelle forme de Gouvernance et d'innovations.

L’idée de « disruption » s’appuie ainsi sur un postulat (un point de départ jamais interrogé) selon lequel l’innovation, la nouveauté, le changement sont positifs en soi, et que tout ce qui vient « brider » ce changement est affreux, irrationnel et coupable. D’ailleurs, le changement ne relève pas d’une décision, mais d’un phénomène aussi nécessaire que les lois de la nature. Il s’agit donc bien plutôt « d’accompagner » ce changement que d’essayer de le freiner ou de l’orienter.

Innovation de rupture

L'innovation perturbatrice, un terme technique inventé par Clayton Christensen, décrit un processus par lequel un produit ou un service prend initialement racine dans des applications simples au bas d'un marché, puis monte sans relâche sur le marché, supplantant finalement les concurrents établis.

Cependant, ce faisant, les entreprises ouvrent involontairement la porte à des "innovations de rupture" au bas du marché. 

Une innovation disruptive permet à une toute nouvelle population de consommateurs au bas d'un marché d'accéder à un produit ou un service qui n'était historiquement accessible qu'aux consommateurs disposant de beaucoup d'argent ou de beaucoup de compétences.

Les caractéristiques des entreprises perturbatrices, du moins dans leurs phases initiales, peuvent inclure : des marges brutes plus faibles, des marchés cibles plus petits et des produits et services plus simples qui peuvent ne pas sembler aussi attrayants que les solutions existantes par rapport aux mesures de performance traditionnelles. 

Parce que ces niveaux inférieurs du marché offrent des marges brutes plus faibles, ils ne sont pas attrayants pour les autres entreprises qui montent sur le marché, créant un espace au bas du marché pour l'émergence de nouveaux concurrents perturbateurs.

Les 15 disruptions dont vous allez entendre parler

Dans sa définition originale, on appelle "disruption" une fracture, une rupture. Elle désigne, en économie, le bouleversement d'un marché, d'un secteur d'activité généralement du fait du développement des nouvelles technologies. Agriculture, finance, mobilités, santé ou encore défense, voici les 15 disruptions dont vous allez entendre parler. Voir le lien en bas de page.

La sérendipité, qu'est-ce que c'est ?

L'un des concepts favoris des anglosaxons, "serendipity", est introduit dans le langage en 1945 par le sociologue américain Merton, et n'entre dans le Larousse en français qu'en 2012. Il désigne le fait de trouver quelque chose qui n'était pas initialement prévu par la recherche, et d'en tirer parti. Une sorte de hasard heureux, qui ne relève pas uniquement de la chance, puisqu'il est provoqué par une démarche quelconque, et s'associe à une certaine sagacité pour en tirer le bénéfice.

Exemple du NUMÉRIQUE :

De l'intelligence artificielle à l'ordinateur quantique.

L'apprentissage machine et l'apprentissage profond dopent le marketing prédictif, la cybersécurité et les fintech. L'apprentissage par renforcement réalise désormais des opérations qu'aucun programmeur ne pourrait leur apprendre. BMW, Google, Mobileye et Intel s'en servent pour optimiser le véhicule autonome. Réseaux de neurones, arbres de décision, forêts aléatoires, algorithmes génétiques... les technologies de l'intelligence artificielle vont sans cesse se combiner pour s'immiscer par tous les pores du numérique. Après l'IA gloutonne en données, place à l'IA frugale.

Autre disruption attendue, à moyen terme, les ordinateurs quantiques, auxquels croient Google, IBM, Intel ou Microsoft, promettent des puissances de calcul délirantes. Problème, ces systèmes sont physiquement instables. QuTech, un institut de recherche néerlandais, pense s'approcher du Graal avec des quasi-particules, découvertes en 2012, qui permettraient de fabriquer des circuits électroniques quantiques sur des puces en silicium classiques.

S’il n’est pas question de faire machine arrière et de renoncer aux progrès de la technologie, peut-être faudrait-il prendre le temps de les intégrer, de les « digérer », de les mettre au service de l’humain. Se rappeler qu’avant d’être « disruptif », de « penser différemment », il faut commencer par penser, tout court.

Source :




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Les 15 disruptions dont vous allez entendre parler (latribune.fr)










Clayton Christensen
@claychristensen
Professor . Author of #ProsperityParadox. Cofounder & Rose Park Advisors. Member . Husband & father.







MACROSCOPE

Le néologisme permet de s'accorder sans heurt aux différentes approches d'une science nouvelle qui étudie les systèmes, la systémique, mais qui reste divisée en plusieurs chapelles, chacune ayant une origine distincte, un vocabulaire propre, voire des approches différentes.

Probablement rattaché à la cybernétique aux États-Unis dans les années 1950[citation nécessaire], cet ouvrage serait aujourd'hui qualifié d'approche systémique (ou par l'analyse systémique) à la réunion des sciences.

« Macroscope » est un jeu de mots se référant à la théorie des trois infinis :

l'infiniment petit : observable par un microscope ;
l'infiniment grand : observable par un télescope ;
l'infiniment complexe : observable par un « macroscope », « un instrument symbolique fait de méthodes et de techniques empruntées à des disciplines très différentes. »

À la méthode analytique classique, Joël de Rosnay propose une approche complémentaire, l'approche systémique.

Pour Joël de Rosnay, l’approche systémique obéit à dix commandements qu’il décrit dans le chapitre 2 « La révolution systémique : une nouvelle culture » :

Conserver la variété ;
  1. Ne pas « ouvrir » les boucles de régulation (respect des cycles naturels) ;
  2. Rechercher les points d'amplification (points sensibles, maillon faible, goulot d'étranglement) ;
  3. Rétablir les équilibres par la décentralisation ;
  4. Savoir maintenir les contraintes (les limites) ;
  5. Différencier pour mieux intégrer ;
  6. Pour évoluer : se laisser agresser (adaptation) ;
  7. Préférer les objectifs à la programmation détaillée ;
  8. Savoir utiliser l'énergie de commande (répartition de l'information) ;
  9. Respecter les temps de réponse.

Amazon.fr: Joël de Rosnay: Livres, Biographie.

Amazon.fr - Je cherche à comprendre: Les codes cachés de la nature.



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Pierre Erol GIRAUDY 

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